L’Eden rural

Ainsi la transhumance de l’urbain à la campagne ressemble à une migration vers un bien-être existentiel. La ville concentrerait tous les maux sociaux insolubles qui sont ni moins que les échecs des gouvernements à deconflictualiser les mutations idéologiques. Il en résulte que la Covid-19 a accéléré l’aménagement du territoire du fait de la couverture du territoire par l’Internet du Haut Débit.

Les classes moyennes ont alors saisi l’opportunité d’accéder à une meilleure qualité de vie en abandonnant la promiscuité urbaine pour l’individualisme pavillonnaire.

Ainsi l’idéal urbain se situerait dans la proximité d’une ville de 20 000 habitants, comme un seuil d’une complétude en équipements publics de qualité…

Cette dynamique est en train de s’accélérer en raison de la menace que fait peser la loi Zéro Artificialisation Net sur l’idéalisme de la maison à la campagne.

Les politiques ont tout aussi bien compris que la conquête du pouvoir doit s’exprimer en puisant une inspiration dans la ruralité comme réalité d’une authenticité identitaire.

a ville ressemble dans l’inconscient comme l’espace d’une injustice sociale, écologique et économique en opposition à la campagne.
Il y a donc lieu de préparer le reflux en réenchantant la ville en libérant nos imaginaires…